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VIS AU LONG DE LA VIE

THÉÂTRE ET MARIONNETTES  , PUBLIC ADOLESCENTS ET ADULTES

L'HISTOIRE

Adapté du récit de Violette Jacquet-Silberstein,  Vis  au  long  de  la  vie raconte l’histoire  d’une jeune immigrée en France à la fin des années trente.  

Parmi  ses  activités,  le  violon  tient  une  place  importante.  Sa  mère  n’a  de  cesse  de  répéter  qu’on  ne  sait  jamais,  qu’un  jour  peut-être  ça  lui servira. 

Et ce jour arrive. En 1943, Violette est  déportée  à  Auschwitz.  C’est  le  violon  qui  lui  permet d’intégrer l’orchestre du camp dirigé par Alma Rosé, ce qui lui sauvera la vie. 

NOTES D'ÉCRITURE DE MICHELE ALBO

NOTES

C’est quoi ces histoires d’il y a plus de 50 ans ? Je n’étais même pas née...  

Parfois  les  histoires  se  répètent,  reviennent  sous  d’autres  formes,  avec  d’autres  personnes, mais ce sont toujours les mêmes histoires. 

Et  ce  que  je  vois  aujourd’hui  nous  renvoie,  curieusement,  à  ce  qui  s’était  passé  il  y  a  quelques 70 ans. 

Alors j’ai voulu parler de Violette et de tous les autres, de cette période du passé qui n’en finit pas de ressurgir. 

Il est des jours qui changent votre vie, qui vous transforment au point que l’ « avant » est tellement différent qu’il vous devient étranger, et que l’ « après » est tellement étranger que l’on ne sait même plus qui on est... On devient étranger de sa propre vie. 

Ce qui vous transforme ainsi ? 

D’autres personnes qui changent les règles du jeu de la vie, qui font que vous n’avez plus votre place, que vous n’avez plus droit de cité. 

Violette  a  été  exclue  de  sa  vie  d’  « avant »  un  jour  de  1943.  Tout  simplement  parce  qu’elle  était  « elle ».  Et  avec  « elle »,  d’autres  « elle »  et  d’autres  « lui »  sont  devenus  étrangers à leur propre vie. Certains, beaucoup, l’ont même perdue. Ils sont morts parce qu’ils étaient, hier, juifs, tziganes, homosexuels, et aujourd’hui... 

Violette, ce qui l’a sauvé c’est le violon. Elle avait appris à en jouer dans sa vie d’ « avant » ; et c’est comme ça qu’elle a pu entrer dans sa vie d’ « après », qu’elle a pu la garder sa vie, tout simplement. 

« Pendant » c’est les camps ; pour les raconter, il faut y associer l’ « avant » et l’ « après ». Ces camps dans les années 40, on les retrouve aujourd’hui, ailleurs, avec d’autres « elle » et d’autres « lui »... peut-être moi ! 

Autres temps, autres lieux, espérons une autre Histoire. C’est à nous de la jouer. 

NOTES DE MISE EN SCÈNE DE RAYMOND YANA

Il s’agit de raconter une histoire, celle de Violette Jacquet4 Silberstein, et en même temps  d’en raconter des milliers d’autres (unicité et pluralité), de montrer (y compris ce qui a priori  est  in-montrable),  de  dire  (avec  des  mots,  des  silences,  de  la  musique  et  des  images...).  

Bref,  nous  devons  « jouer » !  ...  quel  paradoxe  par  rapport  à  l’Holocauste.  Ce  même  paradoxe  que  nous voulons  montrer :  cette  monstruosité  d’un  orchestre  dans  un  camp  de concentration. 

Plusieurs chantiers s’ouvrent devant moi : 

La  temporalité : inscrire des personnages, des  lieux, une histoire dans une double perspective (et remplir ce devoir de mémoire), et en même temps du présent. Montrer ce que cette période a  eu  d’unique  et  d’inique,  alerter  sur  ses  sombres récurrences actuelles.  

Encore  la  temporalité :  montrer  les  3  vies  distinctes  mais  indissociables  d’un  personnage, montrer la dislocation  du  temps  et  de l’individu. 3 vies... 3 personnes ? La marionnette pourra porter cette pluralité. 

La  musique :  elle  est  interne  et  externe,  porteuse  d’émotions  et  de  sens.  Elle  est  un  personnage  à  part  entière,  elle  habite  l’espace.  La  musique  est  aussi  portée  par  les  instruments de musique, objets incongrus dans les camps.

La  distance  et  la  proximité :  distance  temporelle  et  géographique.  C’était  avant  et  ailleurs ;  il  faut  que  ça  reste  ici  et  maintenant,  dans l’urgence de la vigilance. 

L’indicible  et  l’in-montrable :  beaucoup  de  rescapés  des  camps  ont  eu  du  mal  à  dire,  les  mots  étant  insuffisants  à  signifier.  Faire  co4 exister  acteurs,  marionnettes  et  objets  pourra  permettre d’incarner la déshumanisation. 

La  fidélité :  rendre  hommage  au  récit  de  Violette  Jacquet,  et  respecter  sa  pudeur,  son optimisme, sa générosité. 

DISTRIBUTION

TEXTE: de Michèle Albo
Avec l’accord et le soutien de Madame Violette Jacquet-Silberstein,

rescapée de l’orchestre de femmes d’Auschwitz
 

MISE EN SCÈNE : Raymond Yana

COMÉDIENS-MANIPULATEURS : Michèle Albo, Isabelle Irène, Franck Mercadal

MUSICIENS : Eléonore Biezunski ou Karolina Mlodecka (en alternance), Nicolas Naudet
MUSIQUE ORIGINALE : Bruno Girard

SCÉNOGRAPHIE : Catherine Dufaure

COSTUMES: Myriam Fall

MARIONNETTES : Cécile Moreau
PROJECTIONS IMAGE : Dominique Sierra

AIDES ET SOUTIENS

SPEDIDAM

ADAMI

ASSOCIATION BEAUMARCHAIS (SACD),
 

THE EUROPEAN ASSOCIATION FOR JEWISH CULTURE

LA FONDATION POUR LA MÉMOIRE DE LA SHOAH

LA LIGUE INTERNATIONALE CONTRE LE RACISME ET L'ANTISÉMITISME (LICRA)
 

CENTRE DES MUSIQUES TRADITIONNELLES DE RIS-ORANGIS (91)

CENTRE CULTUREL D'ATHIS-MONS (91)

CENTRE CULTUREL DE BURES-SUR-YVETTE (91)
 

CONSEIL RÉGIONAL D'ÎLE-DE-FRANCE

CONSEIL DÉPARTEMENTAL DE L'ESSONNE

VILLE DE CHILLY-MAZARIN

PHOTOS

PHOTOS DU SPECTACLE

VIDEOS

VIDÉOS - VIS AU LONG DE LA VIE

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02:00
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ITW Michele Albo - Raymond Yana
04:42
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REVUE DE PRESSE

PRESSE
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Extrait : " Violette adulte c’est Michèle Albo, qui par endroits raconte avec force mais sobriété, sans jamais de pathos. Cette double dimension de la présence, comédiens et marionnettes est à même de rappeler l’irracontable, l’indicible de la Shoah par une distanciation [...] où la précision sur les mécanismes d’une déshumanisation tragique côtoie une extrême pudeur. On n’avait encore rien dit de la musique, tissée par Bruno Girard. Ils sont trois, à la clarinette, au violon, à prodiguer des notes sinueuses : un relais quand les mots et les images n’en peuvent plus. Musique comme incongrue aux camps mais qui sauva Violette." -  Aude Brédy

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Extrait : " L’excellente idée de Raymond Yana qui met en scène Vis au long de la vie, a été de confier à des marionnettes et à leurs manipulateurs, les rôles les plus difficiles et les plus importants.  " -  Martine Silber

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Extrait : " Vis au long de la vie est donc un document théâtral qui joue sur les fractures du temps et de l’espace. Il se construit sur un mouvement incessant entre le présent et le passé, l’ici et l’ailleurs. Entre des acteurs et des marionnettes aussi, en particulier lors des scènes évoquant les camps de la mort... Le résultat de ce puzzle, bien que sans le moindre pathos, est très fort et très prenant... Un très beau et nécessaire travail de mémoire." -  Henri Lépine

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Extrait : " C’est une pièce en flash-backs, dont les scènes sont des fragments de lumière trouant l’obscurité. Les mouvements d’un cadre en forme de mur de briques modifie l’espace à la manière d’un diaphragme (...)

Tout le spectacle fonctionne selon cette double échelle des acteurs naturellement à taille humaine et des marionnettes de petite dimension. (...) Cette dualité évite la brutalité du réalisme, crée une distance sans froideur, bien que la tragédie nous parvienne avec son insupportable violence.(...)

C’est très beau, et assurément l’une des façons les plus pertinentes de  conter l’ « indicible ». " 

Gilles Costas (Journaliste à Politis, l’Avant Scène Théâtre, Le Masque et la plume...)

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Extrait : " ... La dureté de la réalité n’est pas atténuée mais au moins on peut le regarder sans détourner le regard. Le tout est subtil, fin, sobre. (...) Il n’y a pas de victimisation, ni d’accusations ou de haine. C’est simplement raconter ce qui s’est passé là bas pour ne pas oublier. (...) C’est un moment dont on ne ressort pas indemne mais pas non plus coupable des actes du passé. Une belle manière d’évoquer l’Histoire." - Laura Goron

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Extrait : " La dureté de la réalité n’est pas atténuée mais au moins on peut le regarder sans détourner le regard. Le tout est subtil, fin, sobre. Il n’y a pas de victimisation, ni d’accusations ou de haine. C’est simplement raconter ce qui s’est passé là-bas pour ne pas oublier. C’est un moment dont on ne ressort pas indemne mais pas non plus coupable des actes du passé. (...)

Une belle manière d’évoquer l’Histoire. Marionnette dans les mains des nazis. Marionnette dans les tumultes de l’Histoire. Marionnette que l’on dévêt, vêt, rase, tatoue. Marionnette sans nom, sans âme. Et pourtant 

humain, libre ? Et l’autre personnage de la pièce est la musique, qui [...] veille sur le spectacle. [...] il en va de notre responsabilité de continuer à parler de l’Holocauste et de toutes les formes d’oppression d’une autorité politique sur un peuple afin que les victimes soient toujours reconnues et respectées. " - Sandrine Gaillard

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Extrait : " La Compagnie de la Courte Échelle insiste sur l’alliance des comédiens et des marionnettes. [ .] c’est une démarche touchante et entièrement justifiée. C’est un spectacle engagé qui veut lutter contre toute forme de discrimination, de racisme […] d’où l’actualisation du concept. Ce spectacle est donc destiné, entre autres, aux scolaires et fait preuve d’un beau travail de sensibilisation. " - Maya SARACZYNSKA

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Extrait : " Cette pièce est portée par la comédienne Michele Albo, littéralement habitée par le personnage de Violette. Avec sobriété pudeur, elle nous décrit l'indicible.

D'excélents acteurs relayés par des marionnettes à des moments clés, figurent les moments atroces que "les mots sont impuissant à dire".

Une pièce avec l'émotion à fleur de peau. C'est un cri et un devoir de mémoire, un appel pour que de telles horreurs ne se reproduisent plus! " - Mireille Picard

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Extrait : " C'est l'une des façons les plus pertinentes de conter l'indicible" - S.B

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Extrait : " Un spectacle très fort qui laisse affleurer l'émotion avec retenue et subtilité " - C.M

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Extrait : "

Et donc / je vous propose l’un de mes coups de cœur //

« Vis au Long de la Vie » / un spectacle très émouvant qui traite avec pudeur de l’holocauste //

Anne LHERMENIER

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